À quelques jours de mon exécution, le lieutenant était revenu me faire une offre de dernière chance. Àprès avoir pensé et repensé à mon exécution, j'ai fini par accepter la faveur que m'offrait le lieutenant. C'est alors que le lendemain nous sommes retournés sur les lieux où Miriam s'est enlevée la vie pour tenter de retrouver la lettre cachée derrière une plinthe. J'ai tenté d'occuper le lieutenant et le distraire afin de profiter d'un moment d'inattention pour prendre la fuite. Je n'ai pas eu le temps de mettre mon projet à exécution, saisi par les cris du lieutenant qui venait de mettre la main sur la lettre. La lecture de cette lettre prouvait mon innocence, Miriam avait bien mis fin à ses jours seule et selon son désir. Le lieutenant a dû demander à me libérer immédiatement ne trouvant plus aucun motif à mon arrestation et à l'exécution que l'on s'apprêtait à faire.
Beaucoup plus tard, lorsque j'étais sorti de la vie du lieutenant, j'ai pris enfin un papier pour lui confesser qu'il s'était fait berner et que j'avais tout planifié lettre et mort de ma chère Miriam. 